Historique de l'école

Durant quasiment tout le XIX siècle Cazouls lès Béziers a été administrée par des municipalités, qui ont privilégié les congrégations religieuses pour gérer les écoles du village (Filles de la Charité pour les filles, Petits Frères de Marie pour les garçons).

Cette primauté de l’enseignement religieux sur l’enseignement laïque apparaît très clairement au lendemain des lois Ferry. Le conseil municipal d’alors repousse pour de multiples raisons, parfois illogiques, la construction ou l’aménagement d’écoles primaires laïques.

Différents lieux d’enseignements occupés par les écoles chrétiennes :

Ancienne maison de retraite place des 140.                                                                                                                                                        Cet ancien château du village, désaffecté et ruiné au XVIII siècle est en partie converti en hôpital en 1755 par lettres patentes de Louis XV. Cet hôpital est confié aux filles de la Charité ou Sœurs de Saint Vincent de Paul. En sus des soins aux malades, les sœurs vont se consacrer à l’éducation des jeunes filles pauvres. Entre 1757 et 1762 une salle de classe est alors aménagée dans une salle du rez de chaussée (mobilier très rudimentaire : 2 grandes tables longues et deux bancs, un cabinet à la muraille et une armoire pour ranger le matériel très sommaire, un bénitier de marbre et une niche avec la statue de la vierge). La maîtresse d’école appelée régente est une sœur rémunérée par la communauté paroissiale. En plus d’apprendre à lire et à écrire, les enfants reçoivent un enseignement religieux et pratiquent la couture. L’enseignement dispensé par les religieuses ne survit pas à la tourmente révolutionnaire. Il sera interrompu à partir de l’automne 1793 pour reprendre vers 1802 jusqu’en 1904 (7 juillet 1904, loi interdisant tout enseignement aux congrégations). Au début des années 1830, une seconde salle de classe est aménagée. La capacité d’accueil passe de 40 élèves à une centaine. En 1882 un bâtiment annexe est construit juste à côté.

Les bâtiments de la poste 

Durant tout le XIX siècle c’est dans ce bâtiment géré par les Filles de la charité que nous trouverons l’école congréganiste des filles. Les effectifs ne cessent de croître. Dans les années 1880, devant la mise en place d’une école républicaine, les résistances s’organisent. Le prêtre de la paroisse Jules Gely donne en mars 1882 un grand bâtiment avec cour sur le devant pour dispenser l’instruction aux jeunes filles. Pour  la première fois, les jeunes cazoulines disposent de locaux neufs au cœur du village. Une école congréganiste au plus fort des lois Ferry. La loi du 7 juillet 1904 sonne le glas de l’enseignement congréganiste. Les filles de la Charité n’ont plus le droit d’enseigner. Les locaux deviennent la propriété des administrateurs de l’hospice. En juin 1912 ces locaux sont loués aux services de la Poste. Cette administration publique en devient définitivement propriétaire le 26 février 1926.

L’ancienne école maternelle                                                                     

Ecole congréganiste des garçons rue Amédée Borrel.

L’ancien centre ménager 

Après la séparation de l’église et de l’état une école primaire  privée de garçons est ouverte rue Marceau : l’école St Joseph. Cette école fermera en 1914 . Elle rouvrira en 1927 pour fermer définitivement en 1945. Cette école fonctionnait sous le contrôle  du curé, la responsabilité des fondateurs et avec le concours de pères de famille.

L’actuelle école Sainte Bernadette                                                                                                                                                                       C’est alors que Monsieur Castet, ancien parent d’élèves et véritable bienfaiteur fait don d’un terrain clos avec construction pour servir d’école, en faveur du syndicat ecclésiastique de Montpellier. L’école Sainte Bernadette a de nouveaux bâtiments. C’est à l’abbé Cabanes, prêtre de Cazouls lès Béziers et fervent adorateur de Notre Dame de Lourdes que l’école doit son nom.    

•En 1937 Mme Bousquet prendra la direction de l’école et ce pendant 41 ans.            

•Dans les années 60 dès que la mixité fut acceptée les garçons purent revenir dans l’école catholique. 

•Mme Bourdel succédera à Mme Bousquet qui prendre sa retraite.   

•En 1985 Mme Bourdel demande sa mutation sur Béziers, elle sera remplacée par Mme Manche qui en poste depuis 1981 en tant qu’enseignante accepte de prendre la direction.        

•Le 12 décembre 1985 Mme Manche signe avec Jacques Maurel, maire de Cazouls lès Béziers, le contrat d’association. Ce contrat qui oblige les collectivités publiques à financer le fonctionnement de l’établissement privé catholique dans les mêmes proportions qu’ils financent les écoles et les établissement publics , a permis de pérenniser la situation financière. Les relations étaient assez distantes et ce n’est qu’au fil du temps et au changement de maires que les choses se sont améliorées pour devenir sereines.                 


•En juin 2017, Mme Manche prendra sa retraite et c’est en septembre de cette même année que Lucile Serres prendra ses fonctions en tant que chef d’établissement.